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Archives I presume?
À partir de 1952, certains Congolais peuvent obtenir la « carte d’immatriculation » leur conférant, au moins sur papier, un statut égal à celui des Blancs. Pour obtenir cette carte, les Congolais doivent souvent subir des inspections humiliantes, comprenant par exemple des visites à l’improviste au domicile de l’intéressé afin d’observer si sa famille mène une vie « civilisée ». « S'il est immatriculé, il pourrait loger à l'hôtel; sinon nous devrions l'héberger dans nos guesthouses et l'autoriser à prendre ses repas dans nos mess, ce qui risquerait d'entraîner des complications ». Lettre, 1956.
AGR, Archives Jean Jadot, portefeuille 1.
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